securite-sociale-etudiante Lors de son inscription au sein d’un établissement d’enseignement supérieur, l’étudiant est confronté à plusieurs choix. Lui qui n’a jamais ou presque mis le nez dans les détails administratifs, va devoir se poser des questions quant au fonctionnement de sa couverture santé et se renseigner sur les démarches à accomplir. ABC Quizz fait le point sur l’inscription obligatoire à la Sécurité sociale étudiante et sur les offres de complémentaires santé. Suivez le guide.

Sécurité sociale étudiante : une inscription obligatoire ?

A leur entrée dans les études supérieures, la plupart des étudiants ne sont plus couverts par la Sécurité sociale de leurs parents.

Il faut savoir que la Sécurité sociale étudiante est gérée par les mutuelles étudiantes qui assurent la gestion des dossiers ainsi que les remboursements du régime obligatoire des frais de santé.

En début d’année universitaire, il est donc indispensable de s’affilier à une mutuelle étudiante qui gérera ainsi l’assurance maladie/maternité de l’étudiant. Ce choix se fait en même temps que l’inscription dans l’établissement d’enseignement supérieur.

Pour une première inscription, il est donc important de joindre au formulaire d’affiliation une copie de l’attestation de carte Vitale du parent sur laquelle l’étudiant est mentionné, un RIB, une photocopie de la carte d’identité…

Les étudiants âgés de moins de 20 ans pendant l’année universitaire (du 1er septembre au 31 août de l’année suivante), sont exonérés de cotisation. En revanche, les étudiants de 20 ans et plus doivent s’affranchir d’une cotisation annuelle (les élèves boursiers en sont dispensés).

Certains étudiants peuvent rester affiliés au régime de Sécurité sociale de leurs parents (voir l’image ci-dessous pour les cas particuliers).

Faut-il souscrire à une offre de complémentaire santé ?

Il faut savoir que la Sécurité sociale étudiante ne rembourse qu’une partie des dépenses de soins. Elle prend généralement en charge 70% du montant total des soins et des actes. Il reste donc 30% à payer, ce qui correspond au « reste à charge ». Il faut alors sortir l’argent de sa poche, ou souscrire une offre de complémentaire santé.

Souvent, la complémentaire santé des parents peut continuer à couvrir l’enfant étudiant sans surcoût. Mais ce n’est pas toujours le cas. Il est donc intéressant de faire jouer la concurrence, et de se tourner vers une complémentaire réellement adaptée aux besoins des étudiants (remboursement du moyen contraceptif, aide au sevrage tabagique, frais dentaires…).

Beaucoup d’étudiants choisissent ainsi de confier la gestion de leur protection santé complémentaire à la mutuelle qui gère déjà leur Sécurité sociale. Ces mutuelles étudiantes proposent des contrats de base mais également des offres plus pointues. Il est donc important que l’étudiant cible bien ses besoins en amont. Ces organismes disposent également de nombreuses offres d’assurances étudiantes.

 

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